Baux de chasse communal pour la période 2024/2033
En application du code de l’environnement le droit de chasse est administrépar la commune au nom et pour le compte des propriétaires.
Les baux de location de chasse communal sont établis  pour une durée de 9 ans et les baux actuels expirent le 1 février 2024. Les chasses sont donc réunies en location pour une nouvelle période de 9 ans soit du 2 février 2024 au 1 février 2033.
La commission consultative communale de chasse a émis un avis favorable sur la convention de gré à gré et a validé la candidature du locataire sortant de la société de chasse Saint Hubert représentée par son président Michel Schmitt de Ranspach-le-Bas.
Après approbation par le conseil municipal le 28 septembre 2023, la convention est signée par le maire et le locataire le 6 octobre 2024.
D’un point de vue économique, la chasse est importante à différentes échelles. Tout d’abord, certains animaux peuvent faire de nombreux dégâts tels que les sangliers et les cerfs qui grâce à leur force peuvent détruire des clôtures ce qui oblige à dépenser de l’argent pour les recréer mais ils peuvent aussi percuter des voitures et provoquer des accidents.
Le gibier peut aussi causer des dégâts dans les champs en faisant des trous ou encore en détruisant les récoltes. Par exemple, le sanglier peut à la fois déterrer des semis avant même que les cultures commencent à pousser et donc réduire les rendements de récoltes mais aussi détruire des pieds de cultures déjà levées et influer sur les récoltes.
Les oiseaux eux, comme le corbeau ou la corneille, mangent aussi les semis et les récoltes avant même la moisson. Si le nombre d’animaux par espèce n’est pas régulé, les dégâts, qui sont déjà faits, seront multipliés au fil des années ce qui par exemple nous empêcherait de manger du maïs, provoquerait beaucoup plus d’accidents de circulation ou encore supprimerait des espèces animales ou végétales.
C’est la raison pour laquelle la chasse, qui suit des règles et des périodes strictes, reste importante et que les chasseurs doivent poursuivre leur activité bien que tous les citoyens ne soient pas d’accord avec cette pratique.